Lu pour vous dans EL WATAN
le 23.02.11 | 12h14
Université de Bouzaréah: Grève générale après l’agression sauvage d’une étudiante
Les étudiants de l’université de Bouzaréah ont déclenché mercredi une grève illimitée après la sauvage agression perpétrée contre une étudiante du département de Français. En effet, des inconnus ont agressé vers les coups de 8 H 45 cette étudiante au sein même de l’enceinte universitaire ! L’étudiante qui s’est retrouvée avec un visage balafré a été transférée, par la suite, en urgence à l’hôpital de Beni Messous pour des soins intensifs, signalent des étudiants que nous avons joint par téléphone.
Cette énième agression a fini, ainsi, par provoquer une onde de choc dans toute l’université de Bouzaréah qui souffre depuis des années du fléau de l’insécurité sur les campus. Dans ce contexte, et face aux dangers que représentent ces multiples actes d’agression, mercredi matin, des étudiants du département des Langues Etrangères, de l’Histoire, de Psycgologie et de Philosophie, ont décidé d’entamer une grève illimitée pour protester contre la détérioration des conditions sécuritaires dans leur université.
« Les étudiants ont créé un comité autonome qui représentent l’ensemble des étudiants de l’université de Bouzaréah. Ce comité se chargera de porter nos revendications jusqu’aux responsables de l’administration universitaire », confie à elwatan.com une étudiante de l’université de Bouzaréah.
Selon notre interlocutrice, les étudiants sont déterminés à mener leur grève jusqu’à la satisfaction de leur revendication. « Il est intolérable que de pareils actes d’agression surviennent au sein même d’une université. La sécurité des étudiants doit être garantie par les autorités publiques », indique-t-elle.
Abderrahmane Semmar
Tizi Ouzou : Les étudiants maintiennent la marche du 1er mars
Les étudiants de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou poursuivent leur mouvement de protestation entamé depuis plus de deux semaines, et maintiennent la marche du 1er mars prochain au chef-lieu de la wilaya.
Ils ont suspendu les activités pédagogiques ce mercredi 23 février et ont tenu au niveau du campus universitaire de Boukhalfa un rassemblement pour poursuivre le travail de sensibilisation en faveur de la manifestation du 1er mars pour demander «un véritable changement démocratique» et une prise en charge effective des problèmes socio-pédagogiques qui prévalent dans les campus et au sein des cités universitaires de Tizi Ouzou.
Les représentants des étudiants étaient en réunion dans l’après-midi d’aujourd’hui pour débattre des modalités de l’organisation de l’action de rue de mardi prochain et l’évaluation du mouvement de contestation au lendemain des décisions annoncées lors du dernier Conseil des ministres.