La maison des chacals


pour Paul et Ahmed,
Aquila, Gilberte et Djamila,
pour Mériem
et pour tous ceux qui ont vécu là bas,
tant bien que mal,
ensemble.

Chapitre II       Djémila 55

Extrait du roman paru aux Editions du Rocher
en octobre 2006.

Quatrième de couverture

La guerre d’Algérie vue de l’intérieur dans chacun des deux camps.

La maison des chacals c’est aussi l’histoire de deux hommes, Philippe Jouannet et Rachid Bouira, nés près de Sétif aux alentours de la seconde guerre mondiale, et qui ont quelque chose – la mort du père- à se pardonner l’un à l’autre.
Une journaliste italienne les observe. Elle fera un film de leur histoire : autre façon d’intégrer le passé pour construire l’avenir d’une rive à l’autre de la Méditerranée.

L’auteure, Eveline Caduc, est née en Algérie où elle a vécu jusqu’en 1960. Professeure de littérature française contemporaine à l’Université de Nice-Sophia Antipolis, elle a quitté ses fonctions en 2002 pour se consacrer à l’écriture de fiction. Après Saint-John Perse, connaissance et création, un essai de poétique paru chez José Corti en 1977, et diverses études sur Proust, Céline, Camus et des poètes du XXème siècle à l’enseigne de Stratégies du déséquilibre, sa dernière publication est un recueil de nouvelles intitulé Un et un égale un paru aux éditions du GREF, à Toronto, en 2004.

Argumentaire pour les relations de presse

La Maison des Chacals, qui appartient au genre du roman historique, peut constituer aussi une fable pour l’Europe.

Un producteur de télévision a commandé au journaliste Pieds-Noirs Philippe Jouannet un scénario retraçant l’histoire de la guerre d’Algérie.
Après en avoir écrit la première partie qu’il situe près de Djémila en 1955 et dans laquelle il montre le point de vue des différents protagonistes du conflit, Jouannet se trouve à court d’inspiration…
Un voyage présidentiel lui donne l’occasion de retourner pour la première fois en Algérie. Il y retrouve Giulia, une journaliste italienne qui s’intéresse beaucoup à son histoire . Ce voyage professionnel le ramènera en fait sur les traces de son père, le médecin Albert Jouannet, tué par des fellaghas en 1956, alors qu’il venait de faire un accouchement dans un douar.
Les révélations à Alger de l’ex-Directeur de la Santé, Salah Ben Yenni, qui fut interne avec son père à l’hôpital Mustapha, et celles qu’à Djémila lui fait le garagiste Slimane, né dans la nuit au cours de laquelle Albert avait été tué, lui permettront d’achever sa quête du père et de comprendre le rôle qu’aura joué Rachid, son copain d’enfance à Bourmont, le village où habitait la famille Jouannet.

Rachid est maintenant médecin à Béni Medjounès, le nouveau nom du village de Bourmont. Il y a repris le cabinet du Dr Jouannet. Et il donne à Philippe le journal qu’écrivait son père durant l’année 1956 et qu’il a trouvé soigneusement dissimulé dans une cache de son bureau. Rachid l’avait gardé pour Philippe, se doutant bien qu’il reviendrait un jour dans le pays de son enfance.
Les découvertes que Philippe aura faites au hasard de ses rencontres ou à la lecture de ce journal le conduiront à renoncer à son contrat: il ne continuera pas à retracer une guerre qui lui apparaît comme une succession d’occasions ratées. Mais il écrira, pour le quotidien qui l’emploie, une série d’articles destinés à faire connaître la vie actuelle d’un peuple qui est au sud l’un des plus proches voisins de l’Union Européenne.
Giulia fera un film de cette histoire.