L’Ex-Aletti, un roman qui a pour cadre l’ancien hôtel Aletti et dont voici le sujet :
Si le colonisé a été l’Autre dans le regard du colonisateur, la femme continue souvent d’être l’Autre dans le regard de l’homme, et principalement dans les sociétés méditerranéennes ou celles dites « du Sud ».
Dans l’Algérie actuelle, un hôtel « arts déco » édifié en 1930 au front de mer, l’ancien hôtel Aletti. Un liftier aveugle, joueur de r’beb à ses heures, est doté d’un pouvoir étrange, et une femme d’Alger sans appartement, Amina, conquiert son indépendance grâce au récit d’une passion vécue par une femme d’autrefois.
Notice biographique :
Eveline Caduc, est née en Algérie où elle a vécu jusqu’en 1960 mais elle y est revenue plusieurs fois pour participer à des colloques ou animer un séminaire de littérature durant ces dernières années.
Professeure des littératures de langue française à l’Université de Nice-Sophia Antipolis, elle a quitté ses fonctions en 2002 pour se consacrer à l’écriture de fiction. Après Saint-John Perse, Connaissance et création, un essai de poétique paru chez José Corti en 1977, et diverses études sur Proust, Céline, Camus et des poètes contemporains comme Saint-John Perse à l’enseigne de Stratégies du déséquilibre, elle publie en 2004 un recueil de nouvelles intitulé Un et un égale un aux éditions du GREF, à Toronto. En octobre 2006, La Maison des chacals, son roman historique sur la guerre d’Algérie, est publié à Paris aux éditions du Rocher. Elle vient d’en terminer la suite – un roman intitulé L’Ex-Aletti – qu’elle situe vingt ans après, dans l’Algérie actuelle. L’un des personnages principaux y est une femme d’Alger à la conquête de son indépendance sur fond d’une seconde révolution. L’Ex-Aletti est dédié à toute la jeunesse d’Algérie « afin qu’elle se donne des raisons d’espérer ».