Manifestations culturelles passées

2003

Dans le cadre de : EL DJEZAÏR 2003 Une année de l’Algérie en France

Associations FRANCE-ALGERIE Côte d’Azur

Mémoires d’Algérie – l’Arche d’Alliance

Vallauris salle CINEMONDE – Dimanche 7   décembre 2003  (17 H)

Hommage à LILI BONICHE
par l’ensemble    EL   INCHIRAH  (Alger)
8 musiciens sous la direction de Smaïn Hini

Dans le prolongement d’ El Djézaïr 2003, une l’Année de l’Algérie en France, la troupe El Inchirah a donné un concert en hommage à Lili Boniche, l’un des maîtres de la musique andalouse.

2001

Dans le cadre du Printemps des Poètes 2001

Concert de Musique arabo-andalouse et Récital de poésie : Le voyage en Orient

Extraits de noubas et malhoûns interprétés par 6 musiciens de l’orchestre de Fès

Mohamed Briouel alto
Bennis Driss alto
Arabi Gharnati Mohamed violon
Chiki Ahmed luth
Alami Chentoufi Aziz taar et chant
Amri Abdesslam derbouka

sous la direction de Mohamed Briouel

Journaux de voyages ou poèmes des XIXème et XXème siècles dits par 3 comédiens de la Compagnie Miranda

I. Paysages et monuments

Chateaubriand Itinéraire de Paris à Jérusalem
Fromentin Une année dans le Sahel (regard d’un peintre)
Un été dans le Sahara (coucher de soleil)
Pierre Loti Vers Hispahan (coucher de soleil)
Au Maroc (coucher de soleil)
Isabelle Eberhardt à Kenadsa (notes) « Mogh’reb » (1904)
Eugène Fromentin Une année dans le Sahel (Le cimetière de Sid-Abd-el-Kader)
Pierre Loti Vers Hispahan (Le tombeau de Hafiz)
Vers Hispahan (Monuments de Perse)

II. Pouvoir de vie/pouvoir de mort. Eros et Thanatos

Victor Hugo Les Orientales
« La marche turque »
« Chanson de pirates »
« Les têtes du sérail »
Gérard de Nerval Voyage en Orient
« Les Femmes du Caire » : Les mystères du harem
Victor Hugo Les Orientales « Sultan Achmet »
Gérard de Nerval Voyage en Orient
« Les nuits du Ramazan »: Les Fêtes du sérail

III. Les belles Orientales

Théophile Gautier L’Orient « Les Bayadères »
Traduction d’un malhoûn « Poème de Fadhma »
Traduction de poésies arabes « La cavale »
Eugène Fromentin Une année dans le Sahel (Femmes en fête)

IV. Musiques et Danses

Théophile Gautier Voyage pittoresque en Algérie (danse moresque)
Isabelle Eberhardt Aïn Sefra « Joies noires » (dernier texte : septembre 1904)
V. Musique / mysticisme

Pierre Loti Au Maroc: (musiques du ramadan)
Victor Hugo Les Orientales « les Djinns »
Théophile Gautier Constantinople « Les derviches tourneurs »
VI. L’appel du Sud/La fascination du désert

Eugène Fromentin Une année dans le Sahara (silence et nudité)
Isabelle Eberhardt Journaux (textes d’El Oued)
VII. Dialogues imaginaires

Isabelle Eberhardt Journaux (1901)/ Eveline Caduc Pages de sables
Béatrice Bonhomme Désert/ Pierre Grouix Fès/ Eveline Caduc/ Tragédie en médina (6 mars 2001)

Musique arabo-andalouse : Finale d’une nouba

(extraits de noubas et malhoûns interprétés par 6 musiciens de l’orchestre de Fès
luth, violon, alto, tar, derbouka et chant)

Auditorium du Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice (Esplanade des Arts) – Jeudi 29 mars 2001 à 20 H 30

1999

Concert-Récital de textes organisé dans le cadre du XXIème salon des écrivains et artistes rapatriés des provinces françaises d’Afrique du Nord par l’association « Mémoires d’Algérie », à l’occasion de la publication d’Alger aux éditions Autrement, d’Iles, fil d’Ariane, de Marcello-Fabri présenté par Simone Rinaudo, et de la réédition de Paysages d’Alger de Marcello-Fabri aux éditions Santa Maria.

Palais des congrès d’Antibes -Juan les Pins – Vendredi 30 avril 1999 à 18 H.

Algérie encore et toujours : Paysages d’Alger

Six Arabesques de Marcel-Henri Faivre, présentées par Martine Cadieu (France-Culture, France-Musique) et interprétées par 4 musiciens de l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo :

Christine Allard (harpe)
Jacques-Henri Delgay-Troïse (violoncelle)
Frédéric Gheorgiu (violon)
Christian Siterre (vibraphone)

Textes d’Edmond Brua, Albert Camus, Eveline Deurey, Isabelle Eberhardt, Eugène Fromentin, Marcello-Fabri, Guy de Maupassant, Jean Pomier, Emmanuel Roblès et André Tabet, dits par Albert Médina, acteur et metteur en scène, et par Martine Cadieu, Eveline Caduc et Maurice Lethurgez.

Coordination : Gilles Montelatici

Chateau de Roquebrune Cap Martin – Vendredi 23 juillet 1999 à 21 h 30

 1998

Palais des congrès d’Antibes – Juan les Pins – Dimanche 3 mai 1998 à 16 H 30

Récital de poèmes

Algérie encore et toujours : Sahara – Pages de sable

Intermède Musical : Arabesques de Marcel-Henri Faivre
Quintette de Tipasa de Marcel-Henri Faivre
(Groupe Etudes).

Textes d’Isabelle Eberhardt, Eveline Deurey, Evelyne Parisse, Noèle Pillet, Raymond Forin, Eugène Fromentin, André Gide, Maurice Lethurgez et Marcello-Fabri, dits par Jean Lamiral, directeur du théâtre universitaire de Nice, et par Eveline Caduc, Noèle Forin-Pillet, Danielle Lethurgez, Maurice Lethurgez, et Jacques Vitellini.

Ouverture et finale: Caravanes (variations électro-acoustiques de
Fabrice Caduc)

Manifestations culturelles réalisées par d’autres organisations

 

4 et 5 avril 1998 

3ème colloque du Centre d’études Pieds-Noirs
La réécriture de l’Histoire
Centre Universitaire Méditerranéen – Nice

Le thème – la réécriture de l’Histoire – proposait aux participants et au public de réfléchir aux moyens de faire connaître des aspects occultés ou erronés de l’histoire de l’Algérie. Et plus précisément de cette guerre réduite autrefois à des « événements ». Avec Jean-Jacques Susini qui a révélé des informations inédites sur les accords entre l’OAS et le FLN. Et avec des historiens qui, en rapprochant des chiffres précis, ont évalué l’ampleur des enlèvements d’Européens en juillet 1962 (Jacques Frémeaux) ou, dans le même temps, des massacres de Harkis (Jean-Jacques Jordi, Mohand Hamoumou). Comment porter tous ces faits avérés à la connaissance des générations à venir à travers les livres d’histoire qui, jusqu’à ce jour, restent singulièrement muets, si ce n’est délibérément erronés sur ces sujets comme l’ont montré Jean-Paul Angelleli et Gérard Crespo? A cette question l’historien Guy Pervillé, spécialiste de la guerre d’Algérie, a proposé ses réponses. Et Abdelkrim Klèch, ce fils de Harki qui a poursuivi jusqu’à l’expulsion sa grève de la faim entreprise depuis août 97 sur l’esplanade des Invalides, a apporté son témoignage par l’action. Et c’est toute la communauté Pieds-Noirs qui a été invitée à se montrer solidaire de ces actions et de ces témoignages. En l’occurrence, en soutenant le collectif « Justice pour les Harkis ».

14-24 mai 1998

Solidaires d’une rive à l’autre
Esplanade Pantiéro Port de Cannes

A l’occasion du 51ème Festival International du Film de Cannes, la C.C.A.S. (Caisse Centrale d’Activités Sociales du Personnel des Industries Electrique et Gazière) et le Festival Transméditerranée ont présenté en partenariat différentes formes d’expression de la culture algérienne à travers le cinéma, la musique, la peinture, la photographie et la mode. Les lieux – deux tentes claires et aérées – donnaient de l’espace à la rêverie ou à la méditation devant les photos, les productions picturales ou les défilés de mode. Pour les récitals et les concerts, les organisateurs ont fait alterner tradition et modernité (avec Gnawa diffusion ou Cheb Mami), en réservant , avec Idir, une place de choix à la chanson kabyle. La rétrospective du cinéma algérien a été, elle aussi, diversifiée: œuvres de mémoire, fictions, analyses de sociétés traditionnelles ou de notre temps se sont succédé dans la grande salle. Si La bataille d’Alger, œuvre de fiction que le cinéaste Gillo Pontecorvo a composée à partir des mémoires de Yacef Saadi , ancien responsable du FLN à Alger, présente une certaine vision particulière de la « guerre sans nom », Yamina Benguigui ne compose ses Mémoires d’immigrés qu’à partir de témoignages filmés en noir et blanc. Deux films en langue tamazight reprenaient des légendes berbères. L’un, Machaho de Belkacem Hadjadj, dit le calvaire d’un homme qui s’entête à accomplir une vengeance traditionnelle. Dans l’autre, La Montagne de Baya, Azzedine Meddour, raconte la vie d’une femme meurtrie qui ne cesse de lutter pour faire partager à toute une communauté son exigence de liberté. Le romancier kabyle Mouloud Mammeri, dont L’opium et le bâton a été transposé au cinéma par Ahmed Rachedi, fournit encore toute une réserve de scénarios avec ses contes berbères de Kabylie, et on aurait souhaité revoir à Cannes l’adaptation de La colline oubliée. On aurait eu ainsi, au complet, le trio des seuls longs-métrages tournés à ce jour en langue tamazight . Mais on ne saurait en faire le reproche aux organisateurs qui sont parvenus à réunir dans un même espace, et souvent en présence de leurs créateurs, tant de formes différentes d’expression culturelle, en message d’espoir pour l’Algérie.