Algérie, une seconde révolution? (9)

27 février 2011


Lu pour vous dans EL WATAN

Le 26 .02.11

Alger : Des centaines de policiers empêchent la marche de la CNCD

12h00 : La manifestation est quasiment finie. La Place des Martyrs est toujours occupée par le police. Les membres de la CNCD et les  quelques militants restés sur place se sont dispersés.

11h45 : Les manifestants, parmi eux Ali yahia Abdenour et Said Saadi, sont toujours encerclés en contrebas de la Place Des Martyrs à Alger.

11h20 : Dans une déclaration à la presse Said Saadi a fustigé le le directeur de la Sûreté Nationale, le général Hamel, estimant que ce dernier « veut gagner ses galons en réprimant le peuple ».

11h00 : Said Saadi, Ali Yahia Abdenour et plusieurs manifestants sont entourés par des dizaines de policiers sur les escaliers situés en contrebas de la Place des Martyrs, alors que le groupe qui s’est formé au boulevard Che Guevara a été dispersé par les forces de l’ordre. Celles-ci ont laissé les contre manifestants, portant des portraits de Bouteflika, manifester librement sous les arcades du boulevard, après avoir jeté des projectiles sur les militants de la CNCD. La Place des Martyrs demeure totalement occupée par les forces de l’ordre.

10h40 : Un groupe de manifestants s’est formé sur le boulevard Che Guevara, pas loin de la Place des Martyrs, mais un autre groupe, des contre manifestants, sont également de la partie.

De son coté, Said Saadi et les manifestants qui sont avec lui ont été repoussés par la police vers les escaliers de la Place des Martyrs.

10h15 : Said Saadi est violemment bousculé par une nuée de policiers. Après avoir essayé de monter sur un véhicule de police pour parler à ces militants, il est violemment renversé par des policiers. La tension est très vive à la Place des Martyrs.

10h00 : Il est 10h00 à la Place des Martyrs où un premier groupe de manifestants se rassemble. Said Saadi est parmi les manifestants. La police intervient pour les disperser.  Pour les contenir, la police parvient à diviser les manifestants en deux petits groupes.

Les services de sécurité ont reconduit samedi leur impressionnant dispositif policier au centre de la capitale, Alger. Dès les premières lueurs de la matinée, les citoyens ont constaté que tous les accès piétons de la Place des Martyrs ont été bouclés par quelques centaines de policiers, dotés de casques et de boucliers, pour empêcher tout rassemblement.

La consigne est donc claire : la manifestation qui doit partir, vers 11 H, de la Place des Martyrs en direction de celle du 1er Mai ne sera guère tolérée. Et pour ce faire, les autorités n’ont pas hésité à demander aux force de l’ordre d’investir les rues. Et même à la Place du 1er mai, les trottoirs et espaces réservés aux piétons sont tous occupés par les éléments de police et leurs véhicules blindés.

Les transports demeurent également très perturbés. Les trains sont à l’arrêt et les guichets des gares ferroviaires sont fermés. Au-dessus de la capitale, un hélicoptère survole toutes les grandes artères et les principaux boulevards pour surveiller le moindre mouvement de foule.

Abderrahmane Semmar

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