Après le martyr de Samuel Paty
Comme Georges Brassens dans sa chanson de l’Auvergnat, le pape François continue à dire qu’il faut ouvrir à l’Etranger en péril qui frappe à notre porte.
Je le revois encore arrivant en France en fin 1999 ou début 2000 ce bus rempli de femmes et d’enfants Tchétchènes – dont les pères avaient été enlevés, torturés et exécutés – , qu’on avait extirpés de l’enfer de Grozny avant que les 2 plus grandes villes de cette petite république autonome de la Fédération de Russie ne soient rasées par les soins de Poutine, et que , par ceux de Kadyrov, sa capitale , Grozny, ne soit remplacée par une immense forêt de gratte-ciels russes.
Oui c’est vrai, à ce moment-là on pensait qu’il était de notre devoir de leur donner refuge en les accueillant chez nous en Europe et en particulier en France. Mais leur religion, l’Islam, initialement implantée par deux confréries soufies avait été gangrenée depuis les années 90 par les Wahhabites dont le soutien, en armes et en financement, était bien plus déterminant que celui des Européens parce qu’ils voyaient comment les instrumentaliser dans leur projet d’OUMA universelle.
Et nombre d’entre eux allaient colporter la peste verte de l’islamisme dont nous voyons aujourd’hui l’extension tentaculaire.
Alors oui ! c’est évident qu’il faut tout faire pour l’écraser cette pieuvre.
Et c’est déjà bien tard et il y faut une véritable volonté politique pour y parvenir. Et je ne peux qu’espérer que le discours d’Emmanuel Macron sur le séparatisme se traduise par des actes forts après cet horrible assassinat.
Mais revenons-en à l’exhortation du Pape qui peut sembler délirante.
En fait comme le patron qu’il s’est donné avec ce nom, François, il nourrit toujours sa pensée aux paroles du Christ : les évangiles !
Alors certes il y a l’évangile du bon Samaritain
Mais il y a aussi celui du dimanche 11 novembre 2020
(Saint Matthieu 22 1-14)
« En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler aux grands prêtres et aux pharisiens ( autrement dit, aux religieux intellectuels qui étaient puissants à Jérusalem et aux hypocrites) :
« Le royaume des cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils. Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir (…) Alors il dit à ses serviteurs (…) » Allez donc à la croisée des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce ». Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives. »
Mais cet évangile a une suite qu’on ne lit pas toujours. Cette suite est toujours parole d’évangile pour le pape François. Or elle est sans ambiguïté :
« Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce. Il lui dit :
– « Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? » L’autre garda le silence. Alors le roi dit aux serviteurs :
– « Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents »
Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus.
Ainsi, pour festoyer à la noce il faut revêtir un habit spécifique. Pour pouvoir trouver refuge dans un pays, il faut en adopter les valeurs. Si on ne les reconnaît pas, on n’est pas digne de rester dans ce pays ni, à plus forte raison, d’en avoir la nationalité.
La leçon de cette parabole est toute simple. Elle tombe sous le sens pour un grand nombre de réfugiés. Il est grand temps que le législateur s’en inspire en France.